Depuis le 17 mars midi la règle générale est le confinement afin de limiter les contacts interhumains et ainsi ralentir l’épidémie de COVID-19. Le respect de cette règle s’impose à tous en toutes circonstances compte tenu de l’urgence sanitaire.

Toutefois, en l’état actuel des recommandations, hormis les secteurs d’activité dont la fermeture totale a été édictée (bars, restaurants, commerces non alimentaire…), il n’y a pas d’interdiction absolue de travailler.

L’employeur, dont l’entreprise continue de fonctionner, doit mettre en place le télétravail chaque fois que c’est possible.

Pour les cas où ce n’est pas possible, il doit prendre les mesures de protection de la santé de ses salariés, en engageant sa responsabilité, avec au minimum :

  • Assurer l’activité avec une distanciation minimale d’au moins un mètre entre chaque salarié ;
  • Assurer la possibilité d’un lavage des mains réguliers (eau et savon ou gel hydro alcoolique), notamment avant et après chaque contact avec des objets potentiellement souillés ;
  • Remettre une attestation à chaque salarié indiquant que sa présence physique au travail est nécessaire.

Le port de gants ne protège que s’ils sont changés régulièrement (après chaque contact avec des objets potentiellement souillés). Le lavage des mains régulier est souvent préférable.

Le port de masque est nécessaire si la distanciation n’est pas possible. Mais là aussi ils devraient être changés régulièrement…

Si les mesures de prévention sont en place, les salariés inquiets pour leur santé ne peuvent pas utiliser le droit de retrait et peuvent sans risque notable réaliser leurs tâches habituelles en respectant les consignes.

En cas de fragilité avérée (cf actualité spécifique), et en l’absence d’arrêt de travail prescrit par leur médecin traitant, ils peuvent se connecter sur « declare.ameli.fr » pour bénéficier d’un arrêt de 21 jours.